Tout à un prix...

La vizirette Myrtille Khamatova s'activait de nouveau dans la ville. Elle avait son discours à préparer et elle ramenait une palette de 20 briques en provenance direct des Krapathes pour moderniser sa bijouterie. D'abord un peu réticente à ce nouvel état indépendance ( éducation bourgeoise oblige), elle commençait à respirer avec délectation l'air de la Liberté nouvellement acquise.

Ah que de choses à faire, il fallait aussi trouvé une nouvelle juge pour la ville ? Elle regrettait déjà Ezry qui avait été une excellente fonctionnaire. Penchée sur son bloc-note, elle refaisait une nouvelle fois ses comptes. Puis d'un coup elle entendit un déclic...Puis un bruit sourd..

Le regard de la femme se voila, sa respiration devint saccadée... Elle pencha légérement sa tête, une tâche rouge se mit à grandir sur son corsage. Elle distingua dans une sorte de brouillard une ombre qui s'enfuyait. Elle fit quelques pas en arriére pour s'appuyer sur le mur de la bijouterie. Puis elle glissa doucement comme une plume, un filet de sang s'echappant de sa bouche. Enfin, elle ferma les yeux, la Vizirette n'était plus...

La Mystisie vient d'obtenir sa liberté et notre Vizirette est assassinée!

Quelle honte! Quelle barbarie!

Je rappelle à l'assassin que nous sommes en démocratie, et que s'il a quelque chose à dire alors qu'il le fasse, ce lâche!

Le bruit des pas d'abord... Puis celui des sirénes... Le coup de feu avait alerté le voisinage. Des policiers, arme au poing, rentre dans la bijouterie puis, avec stupeur, le corps ensanglanté de la Vizirette. Aussitôt les services hospitaliers de la ville sont prévenus. Une ambulance parle du propre hôpital de la victime pour arriver sur les lieux :

Franck le Brancardier : "Par Mysti, c'est la patronne. Ah oué qunad même, jolis bonn..."

Suzy l'infirmiére : Tais-toi donc et pense à ton 13e mois si on la rafistole

Et c'est parti direction l'hôpital.




Vite, vite, on la perdre criait le médecin de garde en faisant entrer la victime dans le bloc opératoire. c'était sûrement sa façon à lui de dire bonjour.

Aprés moult opérations et autre incisions sanguinolentesdont la décence nous retient d'expliciter dans les moindres détails, le docteur sortit enfin de la salle d'opération et devant la foule de badauts inquiets ( oui au moins 1, quoi ) , il annonça avec un sourire de pro semi-fatigué.

Myrtille Khamatova a été frappée par une balle de 9 mm dans le sternum. Nous avons pu en extraire le projectile. Elle est encore faible mais ces jjours ne sont plus en danger.